Symposium en imagerie du sein 5e édition

Pratiquer la mammographie est enrichissant, mais amène également son lot de défi. Voici, sous forme ludique, les réponses à quelques interrogations qui peuvent venir aux technologues en mammographie au quotidien. Cette conférence vous fera revisiter certaines notions de base et valider vos connaissances en matière de positionnement et de normes de pratiques.

Cette conférence vous permettra de :

• Mettre à jour certaines notions de positionnement;
• Valider certains critères de vue franche;
• Rappeler certaines normes de pratiques;
• Découvrir des trucs et astuces utiles au quotidien.

Technologue en imagerie médicale exerçant la mammographie depuis 22 ans, après avoir été directrice d'une clinique spécialisée en mammographie. Karine est formatrice en mammographie pour l'OTIMROEPMQ depuis 2014 où elle a également exercé comme inspectrice. Elle participe à de nombreux projets comme experte en mammographie au sein du comité de développement professionnel et est également à l'emploi du Collège Ahuntsic dans le cadre des ateliers pratiques de positionnement pour l'AEC en mammographie.

Une image anéchogène avec cloison peut être la représentation d'un simple kyste complexe, mais elle pourrait tout aussi bien être celle d'un papillome, de la Maladie de Mondor ou encore un carcinome in situ. Les pathologies du sein sont multiples et souvent très semblables à quelques différences près. Avec cette présentation, madame Bureau souhaite vous transmettre sa passion pour l'imagerie mammaire en échographie, approfondir vos connaissances sur les pathologies rencontrées et aussi vous inspirer à réaliser des examens de grande qualité.

À la fin de cette présentation, au regard du champ d'exercice de l'échographie mammaire, vous serez en mesure :

• D'analyser les différences entre deux structures de nature semblable;
• D'émettre une hypothèse diagnostique;
• D'évaluer si les images disponibles sont suffisantes pour que le ou la radiologiste émette un diagnostic précis.

Originaire de Québec et résidant toujours dans la région, Karine Bureau a fait ses études au cégep Sainte-Foy en technique de radiodiagnostic de 2000 à 2003. C'est en stage à l'Hôtel-Dieu de Québec qu'est née la passion et sa vocation pour l'imagerie mammaire et le bien-être des femmes. Après avoir travaillé quelques mois pour ce centre, elle est allée travailler à l'Hôpital de Granby avec en tête l'espoir et le rêve d'un département d'imagerie mammaire. C'est avec la gestionnaire Josée Grondin que ce rêve s'est concrétisé en 2010. Depuis, elle coordonne le département et y travaille comme technologue en mammographie et technologue autonome en échographie mammaire. Karine Bureau est aussi formée en échographie générale et musculosquelettique. Elle souhaite réellement faire une différence et travailler pour des examens d'imagerie mammaire de grande qualité et garantir un service qui avantage la femme. C'est cet objectif qui l'amène aujourd'hui à vouloir partager ses connaissances.

Cette conférence propose d'explorer la révolution IA dans le domaine de l'imagerie médicale. À partir des pixels, unités fondamentales des images numériques, jusqu'aux algorithmes avancés d'apprentissage machine, l'IA a le potentiel de redéfinir les pratiques diagnostiques et thérapeutiques. Les bénéfices concrets seront abordés tout en discutant des défis éthiques et techniques associés. Des exemples réels d'applications en radiologie et en médecine diagnostique illustreront ces avancées. Enfin, nous réfléchirons à l'avenir de l'imagerie médicale, où les algorithmes collaborent avec les professionnel·les de la santé pour améliorer les soins aux patient·es.

Cette conférence a pour but de :

• Stimuler la réflexion sur l'avenir de l'imagerie médicale à l'ère de l'IA.
• Explorer les opportunités et les limites de l'IA dans l'imagerie médicale.
• Illustrer des cas concrets d'utilisation de l'IA en imagerie médicale.
• Comprendre les bases de l'intelligence artificielle (IA) appliquée à l'imagerie médicale.

Isaac Laplante est technologue en radio-oncologie et évolue dans l'enseignement supérieur depuis plusieurs années. Depuis 2023, il occupe le poste de conseiller pédagogique TIC au Collège Ahuntsic, où il accompagne les enseignant·es dans l'intégration des technologies numériques en pédagogie. De 2008 à 2023, il a été enseignant en radio-oncologie, alliant enseignement théorique, laboratoires et supervision des stagiaires en milieu clinique. Il a d'ailleurs piloté le projet d'intégration d'un simulateur virtuel d'une salle de traitement de radiothérapie au sein du programme de radio-oncologie. Depuis 2013, il agit également comme tuteur en enseignement collégial à l'Université de Sherbrooke, soutenant des personnes enseignantes dans le cadre du programme Performa. Il participe actuellement à deux projets d'innovation dans le domaine de la santé : le développement et l'expérimentation d'un robot conversationnel en soutien à l'apprentissage en médecine nucléaire ainsi qu'un projet de création d'expériences immersives en réalité virtuelle en radio-oncologie en lien avec les attitudes professionnelles et le contact avec les personnes atteintes de cancer.

Hélène Chouinard est spécialiste d'application en mammographie depuis 2015, elle a joué un rôle clé dans le soutien des formations pour l'introduction de nouveaux produits sur le marché à travers le Canada. Depuis 2023, elle occupe la position de spécialiste clinique de produit rayon-x et de mammographie chez Siemens Healthineers, où elle continue de piloter des initiatives novatrices et fournir un appui technique de haut niveau. Elle a consolidé son expertise en tant que technologue en imagerie médicale spécialisée en mammographie, en travaillant à la clinique radiologique St-Louis à Québec de 2009 à 2015. Son parcours professionnel se caractérise par une solide compétence technique et un engagement constant envers l'excellence clinique.

Cette conférence explore les enjeux psychologiques associés au diagnostic de cancer et leur impact sur les patient⸱es et les soignant⸱es. Elle vise à aider les participant⸱es à mieux comprendre les réactions émotionnelles des patient⸱es, à les accompagner dans leur adaptation au parcours de soins en oncologie et à soutenir les soignant⸱es face aux défis rencontrés dans leur pratique. Un accent particulier sera mis sur la prévention de la fatigue de compassion et sur l'importance de prendre soin de soi pour mieux accompagner autrui.

Emmanuelle Robert est psychologue au CHUM depuis 20 ans. Elle a réalisé sa thèse de doctorat à l'Université de Montréal. Elle se spécialise en psychologie de la santé et en santé des femmes. Elle exerce principalement auprès d’une clientèle atteinte de cancers et est dédiée à l'équipe de gynécologie oncologique du CHUM depuis les 15 dernières années. Elle est également coordonnatrice clinique de l'onco-psychologie au Service de psychologie du CHUM et membre du Comité national d'évolution des pratiques psychosociales en cancérologie du Programme québécois de cancérologie du Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Elle supervise des internes en psychologie de niveau doctoral et assure les formations aux bénévoles en accompagnement et écoute au CHUM. En parallèle, elle pratique en bureau privé à Montréal.

Avec la refonte du SI-PQDCS, la mention de signes cliniques récents par la femme génère un nouveau type de lettre même si la mammographie est normale, soit « Résultat normal avec mention de problèmes aux seins ». La raison de cette modification sera expliquée. Ceci a des impacts sur la femme et sur le suivi par le MD/IPS traitant ou volontaire. Les signes cliniques pertinents seront illustrés. La présentation permettra de voir quels signes cliniques doivent être rapportés et comment les rapporter correctement au niveau des formulaires du PQDCS. Le travail d’équipe de la technologue et du radiologiste sera aussi souligné.

À la suite de cette conférence, vous serez en mesure de :

• Comprendre les signes cliniques qui ont un impact sur le rapport de mammographie;
• Connaître les signes cliniques à rapporter;
• Préciser la manière de les rapporter dans les formulaires du PQDCS;
• Voir l’impact sur le rapport au MD et la lettre à la femme.

La Dre Jocelyne Chiquette est omnipraticienne et cofondatrice du Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia (CMS) de l’Hôpital du Saint-Sacrement du CHU de Québec-Université Laval. Elle est aussi médecin responsable du Centre de coordination des services régionaux (CCSR) pour le Programme québécois de dépistage du Cancer du Sein (PQDCS) dans la région de la Capitale-Nationale. Sa recherche touche principalement la génétique des cancers du sein et de l’ovaire et leur impact psychosocial. Elle a donné plusieurs conférences tant pour les intervenant·es que pour le grand public. Elle est auteure de plusieurs articles scientifiques, de livrets d’information pour les personnes à risque héréditaire de cancer et du livre La sénologie au quotidien.

Le cancer du sein, étant une maladie hétérogène, complique son traitement. Bien que la chimiothérapie adjuvante soit couramment administrée après l’ablation de la tumeur pour réduire le risque de récidive, de nombreuses patientes à faible risque en subissent les effets secondaires sans en bénéficier. Il est essentiel de mieux stratifier les patientes selon leur risque de récidive et leur réponse probable à la chimiothérapie. Les signatures moléculaires peuvent aider à cibler ces traitements de manière plus précise, en complément de l’imagerie, afin d’améliorer l'efficacité tout en réduisant les effets indésirables. Cette approche combinée offrirait ainsi une prise en charge plus personnalisée du cancer du sein.

À la suite de cette conférence, vous serez en mesure de :

• Comprendre les bases des signatures moléculaires;
• Apprécier l’intégration des signatures moléculaires dans la prise en charge clinique du cancer du sein;
• Faire le lien avec imagerie et signatures moléculaires;
• Évaluer les défis et les perspectives futures.

Hermann Nabi est professeur à la faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur régulier au sein de l’axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Avant de joindre le Centre et l’Université Laval en 2016, le Prof. Nabi a dirigé un Département Recherche à l’institut National du Cancer (INCa), l'agence d'expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l'État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer en France. Le but ultime des travaux de recherche du Prof. Nabi et de son équipe est de produire des données probantes pour faciliter une intégration réussie et responsable des innovations et des approches de la médecine de précision dans la prévention, le diagnostic, le traitement et le suivi des cancers, en particulier le cancer du sein.