« Le conflit ukrainien me semblait propice pour documenter comment on arrive à symboliser la violence de la guerre par l’expression artistique », explique Caroline dans une entrevue que le duo qu’elle forme avec Michel Poulin a accordé à Actualités UQAM.
Au cours de leur aventure en Ukraine et ailleurs en Europe, ils ont rencontré des écrivains, des poètes, des peintres, des musiciens, etc. et ont réalisé une vingtaine d’entrevues. Ils ont pu constater que plusieurs artistes mobilisés puisent dans la violence de la guerre qui les entoure, alors que d’autres ont perdu leur désir de créer dans ce contexte.
Caroline, qui est chargée de cours en études littéraires à l’UQAM en plus d’enseigner au Collège, détient un doctorat en Études littéraires. Sa thèse portait sur la violence du réel et la fragmentation chez Hubert Aquin et Marguerite Duras. Le projet de thèse de Michel Poulin porte quant à lui sur la mobilisation des jeunes du Québec à travers les arts numériques face à la violence et à la guerre. Ainsi, lors de leur rencontre, ils ont découvert les liens qui les unissaient et leur intérêt commun pour le sort du peuple ukrainien.
De retour au Québec, le duo poursuit sa collaboration avec le projet de la Nuit de la création, qu’ils organisent le 18 octobre au Collège pour les personnes étudiantes en Études littéraires et celles qui ont une vocation artistique. Ce projet pédagogique vise à partager en ateliers avec les personnes étudiantes, notamment l’expérience vécue en Ukraine, afin que celles-ci puissent être confrontées à la réalité de la guerre et de la violence, pour ensuite proposer des créations artistiques sur le sujet.
Nous saluons le travail et l’engagement de Caroline et de Michel, qui partageront l’expérience qu’ils ont vécue en terrain de guerre avec les étudiantes et les étudiants du Collège au profit de la création.
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Crédit photo : Alkest productions