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Caroline Ariane Bergeron

Caroline Ariane Bergeron / photo Patrick Bourque

FICHE TECHNIQUE
BERGERON, Caroline Ariane (née en 1987). Peigne II (3/5), 2017, aquatinte, 29,5 x 35,5 cm (encadrée), Collège Ahuntsic, Montréal (Québec), Canada.

BIOGRAPHIE
Caroline Ariane Bergeron est une artiste visuelle montréalaise. Elle a complété un Baccalauréat en Beaux-arts avec une majeure en Studio Arts à l’Université Concordia à Montréal en 2013. Touchant à plusieurs disciplines, elle pratique notamment la céramique et les arts imprimés. Membre de plusieurs centres d’artistes dédiés à l’impression, elle participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives à travers le Canada. Ses œuvres figurent dans plusieurs collections, dont, à Montréal, celles de l’Université Concordia, du Cégep du Vieux Montréal et, dans la Collection patrimoniale d’estampes, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.


SUR L'ŒUVRE
D’abord louée à L’Artothèque de Montréal, la gravure Peigne II a été acquise par le Collège Ahuntsic au cours de l’automne 2019. Organisme sans but lucratif dédié aux arts visuels, L’Artothèque se consacre à la formation d’une communauté culturelle, mais surtout à la diffusion d’œuvres originales en arts visuels; elle organise notamment des expositions, auxquelles Caroline Ariane Bergeron a participé à quelques reprises, et loue des œuvres afin de rendre l’art contemporain plus accessible. La collection de L’Artothèque comporte d’autres œuvres de l’artiste, dont Peigne I.

Les membres du Comité d’acquisition d’œuvres d’art du Collège ont choisi cette œuvre, qui comporte de grandes masses de noir et blanc, pour accompagner la sérigraphie de Norval Morrisseau intitulée L’oiseau parle aux enfants (1981) afin de faciliter la perception des œuvres en les comparant. Le succès de cet accrochage a engagé le Collège à acquérir cette œuvre afin de pérenniser la présentation.

Peigne II fait partie d’un ensemble d’œuvres thématiques sur le langage et l’écriture que Caroline Ariane Bergeron nomme Pictogramme. La recherche graphique commence par des découpages intuitifs que l’artiste réunit ensuite en familles formelles. Le titre Peigne est d’ailleurs apparu à la suite de l’observation de certains découpages obtenus. Une fois la forme arrêtée, l’artiste la transpose en autocollant afin de l’imprimer en aquatinte. Cette technique de gravure consiste à mordre la plaque recouverte de résine dans un acide, de l’eau-forte, qui noircit les zones non protégées par l’autocollant. Elle en a produit une édition de cinq épreuves, le Collège possède la troisième.