Cette année encore, le Collège affiche ses couleurs en se mobilisant pour l’inclusion des personnes 2SLGBTQIA+ et pour dénoncer les idées dépassées.
En effet, malgré d’importantes avancées, on observe un recul de certains droits acquis et une augmentation des violences LGBTphobes.
Au Québec, la diversité des orientations sexuelles et la pluralité des identités de genre sont reconnues et protégées par la loi (article 10 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne).
Le 17 mai 2005 a eu lieu la toute première journée mondiale contre l’homophobie, soit quinze ans jour pour jour après le retrait de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par que l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2018, l’OMS a également supprimé la transidentité de cette liste.
Née d’après une idée de la fondation Émergence au Québec, elle est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays et a pour but de sensibiliser aux violences physiques, morales ou symboliques liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Pour l’occasion, le comité LGBTQ+ vous propose quelques recommandations lors d’interactions avec des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, trans et/ou non binaires.
À FAIRE
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- Apprendre le vocabulaire adéquat pour parler d’orientation sexuelle ou d’identité de genre.
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- Prendre conscience des discriminations systémiques que vivent les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, trans et/ou non-binaires.
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- Se renseigner sur les réalités des personnes de la communauté LGBTQ+ (comprendre ce que signifient être gai, lesbienne, bisexuelle, trans et/ou non-binaire).
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- Intervenir lorsqu’un propos homophobe, transphobe ou LBGTphobe est tenu en classe ou au bureau (blague, allusion, insulte, micro-agression, etc.).
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- Utiliser les pronoms choisis par la personne.
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- S’excuser sincèrement et brièvement quand on a mégenré une personne (cela peut arriver, personne ne vous en voudra pour une erreur de bonne foi).
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- Demander les pronoms ou observer la façon dont une personne parle d’elle-même en cas de doute sur son genre.
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- Se renseigner sur la posture alliée à tenir envers les personnes de la communauté LGBTQ+.
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À ÉVITER
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- Questionner une personne sur son homosexualité ou sa bisexualité (raisons, pratiques, ressentis, nombre de partenaires, etc. On ne questionne généralement pas une personne hétérosexuelle.).
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- Présumer de l’orientation sexuelle d’une personne en raison de son expression de genre (style vestimentaire, coiffure, etc.).
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- Comparer l’expérience d’une personne avec des informations lues, entendues dans les médias. (chaque parcours est unique, les personnes LGBTQ+ ne représentent pas un bloc monolithique).
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- Garder le silence lorsqu’une personne de la communauté LGBTQ+ est micro-agressée en classe ou au bureau.
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- Présumer de l’identité de genre d’une personne en raison de son expression de genre (style vestimentaire, coiffure, etc.).
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- Questionner une personne sur « les raisons » de sa transidentité et/ou de sa non-binarité.
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- Questionner une personne sur les étapes potentielles de sa transition médicale (chirurgie d’affirmation de genre, chirurgie mammaire, etc. Ce sont des décisions personnelles et intimes qui ne concernent absolument personne.).
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- Les regards appuyés sur les couples gais ou lesbiens, sur les personnes dont on l’expression de genre nous interpelle (nous sommes bien souvent moins subtil.e.s et discret.e.s qu’on ne le pense.).
- S’excuser très longuement quand on a mégenré une personne.
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Si vous avez des préoccupations, que vous vous croyez victime ou témoin de comportements ou propos homophobes et /ou transphobes, le Bureau d’Intervention et de Prévention (BIP) est là pour vous accueillir en toute confidentialité.
Vous avez des questions concernant les réalités et les enjeux des personnes de la diversité sexuelle et la de pluralité de genre ? N’hésitez pas à écrire à edi@collegeahuntsic.qc.ca.
Finalement, le site de la campagne de sensibilisation 2024 de la fondation Émergence donne beaucoup d’information sur le sujet.