Double championne canadienne de l’Association canadienne du sport collégial, Vicky Tessier sera intronisée au Temple de la renommée de l’ACSC dans la catégorie des athlètes.
Mme Tessier a mené les Indiennes d’Ahuntsic à deux championnats canadiens de basketball féminin consécutifs, en 1991 et 1992. Elle a été nommée joueuse par excellence du tournoi de 1992, présenté par Seneca College, à Toronto.
« Vicky a été une athlète de premier plan partout où elle est passée, se souvient Christian Moisan, directeur adjoint du Collège Ahuntsic. Elle a été un élément important de notre suprématie en basketball féminin à la fin des années 80 et au début des années 90. Elle a aussi laissé sa marque chez les Martlets de l’Université McGill. »
Mme Tessier disputé sa première compétition de l’ACSC en 1990, à l’occasion du championnat canadien, qui s’est déroulé au Cégep John Abbott, à Sainte-Anne-de-Bellevue. Les Indiennes s’étaient alors rendues en finale, mais elles avaient baissé pavillon 52-48 contre les Kodiaks de Lethbridge.
« Nous avions joué un super bon match et j’avais la tâche ardue de contrer Laurie Ann Hockridge, une joueuse de 6 pieds 7 pouces, explique Mme Tessier, qui a été nommée au sein de la première équipe d’étoiles du tournoi. C’était la première fois que j’étais exposée au niveau élite canadien. »
Si Ahuntsic avait alors dû se contenter de l’argent après une défaite crève-cœur, l’expérience acquise a été inestimable pour le rendez-vous du printemps suivant.
C’est alors que fut gravé le meilleur souvenir de la carrière de Mme Tessier à l’ACSC : Ahuntsic a conquis le Championnat canadien de basketball féminin 1991 de l’ACSC, présenté par Cariboo College, à Kamloops.
« Premièrement, je n’avais jamais voyagé dans l’Ouest canadien, raconte-t-elle. Ensuite, cela représentait l’accomplissement d’un objectif d’équipe; nous avions passé tout près en 1990, contre Lethbridge, mais nous avons finalement réussi, ce qui était une première pour le Cégep Ahuntsic. »
Mme Tessier estime que les expériences qu’elle a vécues avec Indiennes lui ont permis d’acquérir les outils dont elle avait besoin pour bien performer à sa première saison universitaire.
« C’est mon passage à l’ACSC qui m’a donné les bases nécessaires pour devenir une joueuse de basketball d’élite et avoir la carrière universitaire que j’ai eue par la suite, ajoute-t-elle.
Puisqu’au niveau collégial, j’ai été exposée à un haut niveau de compétition, par exemple lors des championnats canadiens, j’étais prête pour le niveau universitaire; je n’ai pas eu besoin de plusieurs années pour me développer. »
Pendant sa carrière à McGill, Mme Tessier a réussi l’exploit d’être nommée athlète par excellence pancanadienne à cinq reprises, en plus de remporter le titre de joueuse de l’année de SIC (aujourd’hui U SPORTS) en 1997. Elle a été admise au Temple de la renommée des sports de McGill en 2007.
« Mon développement et mon perfectionnement se sont faits à l’ACSC », souligne Mme Tessier, qui, après avoir travaillé dans l’industrie pharmaceutique, est retournée à ses premières amours : elle est maintenant conseillère à la vie étudiante, Secteur de la vie sportive et communautaire, au Cégep de l’Outaouais.
Elle s’implique encore auprès de l’ACSC en tant que commissaire de volleyball féminin du RSEQ.
Crédit photo: info007.com