Convergence des luttes : des perspectives centrées sur les expériences des groupes minorisés
Table-ronde avec Émilie Monnet, Samuel Rainville, Jean-Yves Sylvestre et Alexandra Pierre.
Puisqu’elle se situe dans le cadre plus large de la remise en question de nos systèmes et en raison de sa nature polymorphe, la décolonisation se caractérise par sa transversalité et sa transférabilité. Comme la discrimination et le racisme sont bien présents dans nos différents systèmes au Québec et au Canada, les personnes des Premiers Peuples et celles dont les familles sont issues de l’immigration se retrouvent bien souvent au carrefour de différentes oppressions et manifestations de cette violence sociale et culturelle. Nommer ces réalités tantôt distinctes, tantôt similaires favorise la mise en place de solutions concrètes s’appuyant sur une remise en questions de nos façons de faire, notamment en éducation.
Pendant longtemps, les personnes des Premiers Peuples et celles s’identifiant à des groupes ethnoculturels dits « racisés », « marginalisés » ou « issus des minorités visibles » se sont vues diluées dans l’appellation générale de « diversité culturelle ». Il est aujourd’hui devenu nécessaire de reconnaître la spécificité de leurs enjeux et de leurs besoins en respectant leurs nuances identitaires et leurs fondements historiques, tout en ouvrant le dialogue sur une possible convergence des luttes.
Cette table-ronde convie les participant·e·s à une conversation avec des personnes profondément engagées qui partageront leurs points de vue et leurs réflexions sur ces enjeux aussi fondamentaux et délicats que complexes.
Note
Pour celles et ceux qui ne peuvent être présents, il vous est possible de suivre cette activité à distance, via Zoom.