Nitakashikueiapatenan - On regarde à l’intérieur

Lors de cet atelier, nos invitées convieront les personnes participantes à vivre avec elles l’enracinement de leur collaboration. En explicitant leur migration, le chemin parcouru et les allers-retours qu’elles vivent encore aujourd’hui. De chez nous à chez elles, elles proposeront un moment immersif où, comme nishk (outarde), elles se relaieront pour rythmer ce voyage d’une culture à une autre. 

Shipiss Michel-Mckenzie :

Shipiss rêve d’une école décolonisée à l’image des Innus où les apprentissages en territoire seraient significatifs pour les élèves et leur permettraient de refléter une solide fierté identitaire. Elle défend avec cœur et passion sa langue et sa culture et elle fait vivre au quotidien l’innu-aimun et l’innu-aitun dans son environnement. Ainsi, pas à pas, par ses actions et ses influences mobilisatrices, elle concrétise sa vision et rapproche les élèves d’une éducation culturellement pertinente pour eux. 

Joëlle Drouin-Poudrier :

Joëlle est maman de trois enfants, résidente des Laurentides, enseignante au primaire et détentrice d’une maîtrise en orthopédagogie. Depuis près de quatre ans, elle accompagne les équipes des écoles membres de l’Institut Tshakapesh comme conseillère pédagogique consultante. Ce rôle lui permet d’allier sa passion d’apprendre à des valeurs humaines fortes, tout en ayant le privilège de cheminer avec le Peuple Innu. 

Iame uenapissish 

L’Institut Tshakapesh :

L’Institut Tshakapesh œuvre depuis presque 50 ans à la sauvegarde et à la promotion de l’innu-aitun (culture innue) et de l’innu-aimun (langue innue). Il joue un rôle déterminant dans l’éducation, notamment dans la réussite éducative et le développement identitaire de la jeunesse innue. Les valeurs ancestrales de la nation Innue guident les actions de l’Institut Tshakapesh. 

Voir toute la programmation du 5^e Rassemblement pédagogique sur l'autochtonisation de l'éducation